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pages du ciel - Page 4

  • Les pages du ciel.

    Le ciel est d’un bleu turquoise à faire pâlir d’envie toutes les couleurs de l’aquarelle. Là et là, des danseuses déjà rentrées du bal ont laissé flotter des voiles arrondis de nuages rose melon. L’un d’eux semble être la clé de sol de ce nouveau concert pendant lequel les fumeroles vont se dissoudre : l’aube qui est bien dans ce côté-là laisse la place au matin de la journée sur 360° degrés de bleu ciel et au-delà.

  • Ciel du jour avec bruyères.

    C’est comme un tableau que quelqu’un aurait peint pour montrer ce qu'est un paysage parfait : le ciel bleu, sans une trace de nuage quel qu’il soit, un cyprès florentin à la pointe si effilée qu’il a dû participer à la peinture du ciel et, tout proche, un pin maritime au port étalé et tranquille.
    Et les tombes.

    « Ce toit tranquille où marchent les colombes
    Entre les pins palpite entre les tombes »
    écrivait Paul Valéry dans le Cimetière marin.
    On ne voit pas la mer d’ici, c’est pourquoi le ciel a décidé d’en jouer le rôle. C’est rassurant pour le marin qui se repose et dont on veut bien croire qu’il peut toujours admirer les jours de grand beau, les grains ou les tempêtes.
    On lui apporte ce jour des bruyères.
    On pose aussi sur la pierre grise quelques graines de belles-de-nuit.
    On les confie au vent, toujours compagnon de la mer.